La chef du Parti vert fédéral, Elizabeth May, a dit avoir demandé une enquête indépendante sur des allégations selon lesquelles elle aurait harcelé et intimidé verbalement d'anciens employés afin de démontrer qu'elle n'a rien fait de mal.

Le Parti vert a embauché lundi l'avocate torontoise Sheila Block pour faire enquête après que trois anciens membres de son équipe eurent affirmé au Toronto Star et au The Hill Times que Mme May avait été une intimidatrice.

Les allégations ont été faites par un ancien directeur général intérimaire du parti, une ancienne directrice des finances et une ancienne organisatrice, qui ont soutenu que la chef du Parti vert avait à plusieurs reprises crié à leur endroit, écrit des commentaires désobligeants à leur propos dans des courriels, les avait injuriés lors de conférences téléphoniques ou rabaissés devant d'autres personnes.

Mme May a affirmé n'être d'aucune façon une intimidatrice, disant en fait avoir lutté contre l'intimidation. Elle a reconnu ne pas être parfaite, et avoir eu des jours plus difficiles, tout en disant s'être excusée immédiatement dans des moments où elle a perdu son calme.

Lundi, à la sortie de la Chambre des communes, Mme May a dit croire que ces trois personnes ont fait d'elle «une caricature qui n'est aucunement représentative de la réalité».

«J'accueille cette enquête pour me donner l'occasion de dire à une personne indépendante ce qui est arrivé, de la laisser juger par elle-même. Je ne veux pas avoir à me tenir devant un micro et parler de personnes et du fait que je me sois souvenue ou non de leur apporter des fleurs», a-t-elle affirmé.

PC

L'avocate Sheila Block.