Un an après son assermentation comme président des États-Unis, Donald Trump n'a toujours pas mis les pieds au Canada. Il n'a pas encore donné suite à l'invitation que lui avait lancée Justin Trudeau de venir au pays «à la première occasion», et on ignore quand ou s'il le fera.

La tradition qui s'est installée au cours des dernières décennies veut que tout président américain fasse une visite officielle en sol canadien rapidement après son élection à la Maison-Blanche, bien qu'il y ait eu quelques exceptions à cette règle, dont celle de George W. Bush.

À cet égard, Donald Trump marche dans les pas de son prédécesseur républicain. Car si le 45e président américain est attendu au sommet du G7 dans Charlevoix, en juin, aucune rencontre bilatérale au Canada ne semble encore au programme.

Le premier ministre Trudeau ne semble pas se formaliser du fait que son homologue à Washington n'ait pas traversé la frontière depuis qu'il a pris le pouvoir, plaidant que les deux hommes ont eu «énormément de rencontres bilatérales à bien des endroits dans le monde».

Il n'a pas voulu dire, en entrevue à La Presse canadienne, si son bureau avait planché ou planchait sur l'organisation d'une visite officielle, ni spécifié s'il croyait que les Canadiens réserveraient un bon accueil au magnat de l'immobilier.

Selon le politologue Rafaël Jacob, il ne faut pas «surinterpréter» ou «exagérer la signification» du fait que Donald Trump n'ait pas encore rendu visite à Justin Trudeau - qui lui, a été reçu à la Maison-Blanche deux fois plutôt qu'une l'an dernier.