Le premier ministre Justin Trudeau a choisi deux nouvelles sénatrices.

Mary Coyle et Jane McCallum combleront des sièges vacants de Nouvelle-Écosse et du Manitoba. Elles siégeront comme indépendantes, comme les 28 autres sénateurs nommés depuis l'arrivée de M. Trudeau au pouvoir.

Il reste encore 11 postes à combler à la Chambre haute qui compte 105 sièges. Le Sénat est dorénavant composé de 41 sénateurs indépendants, 34 conservateurs, 15 libéraux et quatre non affiliés.

Dans le communiqué annonçant les nouvelles arrivées, le bureau du premier ministre décrit Mme Coyle comme une « militante de longue date de l'égalité des sexes et des droits des peuples autochtones ». Sa collègue manitobaine, Dre McCallum, est présentée comme une « ardente défenseure de la justice sociale », elle qui a fourni des soins dentaires et des services de santé aux communautés du Nord et aux communautés autochtones.

La sélection des nouveaux sénateurs, depuis 2016, est guidée par un comité consultatif indépendant qui reçoit les candidatures et fait des recommandations au premier ministre qui, à son tour, recommande à la gouverneure générale les personnes qu'il retient.

Cet automne, un sénateur de l'Île-du-Prince-Édouard a écrit à la présidente de ce comité consultatif, Huguette Labelle, pour se plaindre du manque d'agriculteurs, de pêcheurs et d'anciens combattants au Sénat.

Dans son décompte, le sénateur Percy Downe, un libéral, a relevé que le Sénat compte 18 avocats, 13 professeurs, une douzaine de gens d'affaires, en plus de journalistes, infirmières, comptables agréés et enseignants. Mais il n'y a aucun agriculteur, pêcheur ou ancien combattant, a fait remarquer M. Downe qui se désole de l'absence de « ces voix importantes » des débats du Sénat.