À la suite du revirement de situation inattendu survenu cette semaine dans la course à la chefferie conservatrice - alors que le candidat vedette Kevin O'Leary s'est retiré de la course en donnant à son appui à Maxime Bernier - l'autre candidat québécois Steven Blaney ne baisse pas les bras.

M. Blaney annoncera dimanche qu'il organisera des «cliniques de vote» pour aider les militants à voter dans différentes villes du Québec, principale région où il a oeuvré durant la campagne. Il explique que les militants doivent fournir une photocopie d'une pièce d'identité avec leur bulletin de vote et que son équipe aidera ceux qui le veulent en ce sens au cours d'événements organisés dans plusieurs régions de la province.

M. Blaney affirme que le «coup de théâtre» qui a eu lieu cette semaine a créé une certaine «volatilité» chez les militants et au sein des équipes de campagne, donc il «continue de marteler» son message.

Le processus de vote est enclenché depuis quelques jours et la majorité des membres devraient voter au cours de la semaine, selon M. Blaney.

L'issue de cette course, qui se termine le 27 mai, est très difficile à prévoir. Le vote est préférentiel et chaque comté a le même poids, peu importe le nombre de membres du parti qui y votent.

En conséquence, M. Blaney a décidé de concentrer ses efforts sur le Québec en fin de campagne «parce que le Québec a un rôle important à jouer dans le choix du prochain chef». Il explique que le poids des votes provenant du Québec représente près de 25 % des délégués, selon le système de pointage utilisé.

«Si j'avais une recommandation à donner aux membres, c'est vraiment de remplir leur bulletin de vote parce que l'issue du vote est imprévisible» dit-il, précisant que ses supporters lui donneront «évidemment» leur premier choix, mais qu'il y a dix choix sur le bulletin de vote.

Peu importe qui remportera la course, Steven Blaney affirme qu'il se ralliera «absolument» au prochain chef - advenant le cas que ce ne soit pas lui.