Le ministre des Finances du Canada, Bill Morneau, prévoit se rendre aux États-Unis de nouveau la semaine prochaine pour souligner l'importance du commerce entre les deux pays.

Lors d'une séance de questions-réponses devant la Chambre de commerce de Calgary, lundi, M. Morneau a affirmé que le gouvernement du Canada «collaborait étroitement» avec l'administration de Donald Trump «depuis le premier jour», ajoutant qu'il s'était déjà rendu dans le pays trois fois ce mois-ci.

Ces visites visent à «s'assurer que les Américains comprennent les avantages de travailler avec le Canada», a-t-il expliqué.

M. Morneau, qui s'est entretenu avec le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin la fin de semaine dernière, a indiqué que les prochaines rencontres ne seraient pas avec les dirigeants de Washington.

Il se rendra dans plusieurs villes américaines, où il rencontrera des gouverneurs et des maires pour parler de l'importance du commerce canado-américain.

Neuf millions d'emplois américains dépendent du commerce avec le Canada, a-t-il précisé.

Bill Morneau a ri avec le public lorsqu'il a révélé que la question qu'on lui posait le plus à travers le pays portait sur Donald Trump, à savoir comment il était en personne. M. Morneau a souligné que le président et chef de la direction de TransCanada, Ross Girling, avait une «expérience plus récente».

M. Girling était aux côtés de Donald Trump la semaine dernière étant donné que son entreprise a enfin reçu le permis pour la construction de l'oléoduc Keystone XL, huit ans et six mois après en avoir fait la demande.

Lors de l'événement de lundi à Calgary, M. Morneau a passé la majeure partie de son temps à parler de son budget, déposé la semaine dernière. Il a reconnu que les temps étaient encore difficiles en Alberta.

«Je sais que les Albertains, peut-être plus que quiconque au Canada, comprennent entièrement ces défis. Je sais que la chute des prix du pétrole, il y a de cela maintenant deux ans, a été un précurseur à plusieurs défis réels», a-t-il soutenu.

«Je reconnais que malgré certains signes positifs, les familles sont encore anxieuses. Et nous savons que nous pouvons faire plus», a-t-il ajouté.