Le comité du Sénat sur l'éthique s'est réuni derrière des portes closes, mercredi, pour envisager des sanctions contre le sénateur Don Meredith relativement à une relation sexuelle qu'il a eue avec une adolescente.

Les options sur la table vont de la réprimande à l'expulsion pure et simple de la chambre haute, mais rien n'a été décidé au terme des discussions, mercredi.

La sénatrice conservatrice Raynell Andreychuk a affirmé que le comité avait l'obligation d'accorder à M. Meredith une «occasion raisonnable» de s'adresser au comité avant que des recommandations ne soient faites au Sénat.

M. Meredith a pris un congé de maladie et n'était pas présent lors de la rencontre de mercredi, mais Mme Andreychuk a affirmé que le comité était «en communication» avec son avocat. Elle n'a pas voulu dire si le congé de maladie de M. Meredith risquait de retarder les procédures.

La conseillère sénatoriale en éthique, Lyse Ricard, a déterminé que M. Meredith, âgé de 52 ans, avait eu une relation sexuelle avec la jeune femme à une reprise avant qu'elle n'atteigne l'âge de 18 ans, puis deux autres fois à l'âge adulte, et qu'il lui avait aussi envoyé des messages explicites en clavardage.

M. Meredith a reconnu qu'il y avait eu relation sexuelle, tout en disant que la femme avait alors 18 ans.

«Nous allons agir le plus rapidement possible et faire notre travail de la manière la plus équitable possible. Nous ne contrôlons pas toujours les dates et les échéanciers», a dit Mme Andreychuk.

La conseillère sénatoriale en éthique a conclu que M. Meredith avait profité de ses fonctions au Sénat pour attirer l'adolescente vulnérable.

Le Sénat n'a jamais expulsé un sénateur, et il n'est pas clair si la chambre haute a l'autorité, selon la Constitution, de procéder ainsi à l'endroit d'un sénateur qui n'a pas été condamné pour un crime.