Les candidats briguant la direction du Parti conservateur croiseront le fer à au moins deux reprises avant la fin de l'année, a confirmé mardi le président du comité chargé de veiller au bon déroulement de la course au leadership.

Le tout premier débat aura lien en anglais à Saskatoon, en Saskatchewan, le 10 novembre tandis que le deuxième aura lieu dans les deux langues officielles le 6 décembre à Moncton, au Nouveau-Brunswick.

Le comité responsable d'organiser la course à la direction afin d'élire un successeur à Stephen Harper entend organiser en tout cinq débats avant que les militants du parti ne se prononcent le 27 mai 2017. Tous les candidats officiels seront tenus de participer à ces débats sanctionnés par le parti.

« Le Parti conservateur va tenir plusieurs débats, partout au pays, en anglais, en français et dans les deux langues afin d'assurer que le plus grand nombre de Canadiens possible peut savoir ce que tous nos candidats ont à offrir », a indiqué Daniel Nowlan, le président du comité organisateur de l'élection du chef.  

« Le choix du prochain chef conservateur sera un moment important pour l'avenir du Canada, et nous sommes ravis d'offrir aux conservateurs, et à tous les Canadiens, la possibilité de faire un choix informé avec ces débats», a-t-il ajouté.

Les débats seront diffusés en ligne sur le web en direct.

Jusqu'ici, cinq candidats ont confirmé leurs intentions de briguer la direction du Parti conservateur. Il s'agit du député de Beauce Maxime Bernier, des députés ontariens Michael Chong, Tony Clement et Kellie Leitch et du député albertain Deepak Obrhai.

Trois autres candidats pourraient aussi se lancer dans la course, soit la députée ontarienne Lisa Raitt, l'ancien ministre Peter MacKay et l'homme d'affaires controversé Kevin O'Leary.

L'ancien ministre de la Défense, Jason Kenney, a pour sa part décidé de tenter sa chance sur la scène provinciale en Alberta en briguant la direction du Parti progressiste-conservateur de la province dans l'espoir d'unir les forces de la droite au lieu de se lancer dans la course pour succéder à Stephen Harper. M. Kenney aurait été l'un des candidats le mieux organisé s'il avait choisi de briguer la direction du Parti conservateur à Ottawa.