Le caucus libéral de Justin Trudeau est certainement l'un des plus diversifiés que le Canada ait connu.

Parmi les 184 députés élus sous la bannière libérale se trouvent des chefs de police, des soldats, des chefs autochtones, des maires, des docteurs, des réfugiés, des athlètes, des intellectuels et des avocats, notamment.

Parmi ceux-ci, environ les deux tiers ont été élus députés pour la première fois le 19 octobre.

Catherine McKenna, qui a ravi la circonscription d'Ottawa-Centre au néo-démocrate Paul Dewar, fait partie de ces nouveaux venus.

En plus d'avoir été conseillère juridique pour la mission de paix des Nations unies au Timor oriental, elle a créé sa propre organisation non gouvernementale, enseigne à l'Université de Toronto et fait de la compétition de natation.

Mme McKenna est à plusieurs égards, une députée libérale «typique».

À l'âge de 44 ans, Mme McKenna fait partie du groupe démographique majoritaire au caucus libéral, avec 82 députés âgés de 30 à 49 ans. Elle est également l'une des cinquante femmes portées au pouvoir.

Comme une majorité de députés libéraux, elle représente une circonscription urbaine. La carte électorale a été peinte en rouge autour de Vancouver, Montréal, Ottawa et Toronto le soir du 19 octobre.

Mme McKenna clame haut et fort que sa priorité sera de porter la voix de ses électeurs à Ottawa. La majorité de ses collègues centreront également leur travail sur leur circonscription. Justin Trudeau a promis de former un cabinet plus restreint d'environ 25 ministres (le cabinet de Stephen Harper en comptait 38) et il souhaite que les députés retrouvent leur droit de parole.

«Il a été très clair à ce sujet, de ne pas tout gérer par l'entremise du bureau du premier ministre. Je ne me serais pas présentée si mon travail avait seulement été de répéter les lignes du parti», a-t-elle déclaré.