Forces et démocratie, le parti issu de la scission du caucus bloquiste survenue l'an dernier, vient de recruter une députée reconnue coupable d'un acte criminel commis pendant son mandat.

Manon Perreault, élue sous la bannière néo-démocrate en 2011 mais expulsée l'an dernier, avait déposée une plainte fictive à la police de Mascouche en janvier 2014.

La députée «avait l'intention de tromper le policier, dans le but de faire entreprendre une enquête pour un crime qui n'avait pas été commis», ce qui constitue un crime, a tranché le juge Bruno Leclerc au printemps dernier.

Il y a un mois à peine, elle a été condamnée à une amende de 1000$ et à une probation d'un an pour ses gestes. Elle fait appel du verdict.

«Forces et Démocratie attire un nombre croissant de gens de tous horizons qui comprennent qu'il est urgent de redonner une voix aux régions et aux citoyens qui les habitent», s'est réjoui par communiqué le chef de la formation politique, Jean-François Fortin. «Avec l'arrivée de Manon Perreault, notre parti compte désormais plus de députés que le Bloc Québécois ou encore que le Parti vert.»

Pour sa part, Mme Perreault s'est réjouie de son arrivée chez Forces et démocratie, parce que «la rigidité des grands partis empêche les élus de faire leur travail correctement».