Une députée conservatrice a dit avoir fait erreur en soutenant que l'agence canadienne du renseignement était au courant qu'il y avait une bombe à bord d'un avion d'Air India ayant explosé en plein vol, tuant 329 personnes.

Dans un discours à la fin juin dans une église de Vancouver, la députée Wai Young avait affirmé que les lois à l'époque empêchaient le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) d'avertir la Gendarmerie royale du Canada (GRC) à propos de l'engin explosif en 1985.

Mme Young avait dit que par conséquent, la GRC n'avait pu retirer la bombe du vol 182 d'Air India.

Elle avait poursuivi en disant que le projet de loi C-51 du gouvernement remédiait à ce problème en permettant un meilleur partage de l'information entre les agences.

Par communiqué, mardi soir, la députée a dit s'être «mal exprimée concernant l'enquête sur l'explosion du vol Air India» dans son discours ce jour-là.

Mme Young a dit regretter son erreur.

Une commission fédérale d'enquête n'avait pas conclu, dans son rapport de juin 2010, que le SCRS était au courant qu'il y avait une bombe à bord de l'appareil.

Le rapport avait plutôt déterminé que les agences gouvernementales comptaient des pièces d'information importantes qui, rassemblées, auraient pu mener un analyste compétent à conclure à un haut risque pour le vol 182 d'être mis en morceaux par des terroristes sikhs en juin 1985.