Le premier ministre, Stephen Harper, affirme que le gouvernement fédéral surveille attentivement le secteur des prêts lié au marché de l'habitation du pays, mais précise qu'Ottawa n'a aucune intention d'intervenir de façon immédiate pour refroidir ses ardeurs, comme il l'a fait par le passé.

Dans une réponse à une question qui lui a été posée à Mississauga, en Ontario, le premier ministre Harper a rappelé que les coûts de service de la dette étaient en baisse et que le taux de défaillance restait extrêmement faible.

Les remarques de M. Harper s'inscrivent dans un contexte où les grandes banques et d'autres prêteurs réduisent leurs taux d'intérêt hypothécaires à l'approche de la saison printanière, traditionnellement plus occupé pour le secteur immobilier.

Certains observateurs s'inquiètent du fait que les ménages canadiens sont lourdement endettés et notent que les marchés de l'habitation de Toronto et de Vancouver donnent des signes de surchauffe.

M. Harper a précisé qu'il n'était pas «sans inquiétude» vis-à-vis de la situation du marché de l'habitation, mais il qu'il jugeait que les institutions financières du Canada sont toujours très solides.