Le premier ministre albertain Jim Prentice a déclaré que son caucus aura le dernier mot afin de décider si les députés du parti d'opposition Wildrose pouvaient rejoindre les rangs du gouvernement progressiste-conservateur.

Le premier ministre Prentice a refusé d'aller plus loin, mardi, quand il a commenté les reportages selon lesquels plusieurs membres du parti Wildrose souhaitaient changer d'alliance afin de réunifier la droite albertaine.

Des sources ont indiqué à La Presse Canadienne que la chef Wildrose Danielle Smith sondait son équipe mardi après-midi afin de déterminer si elle allait s'allier à M. Prentice.

Mme Smith et le leader parlementaire Rob Anderson - qui sont vus comme les moteurs de ce changement massif de camp - n'ont pas rappelé La Presse Canadienne.

Jeff Callaway, un membre du comité exécutif de parti Wildrose, a déclaré que peu importe la décision des députés, le parti allait survivre. Il a déclaré qu'il était déçu de la décision des députés de changer de camp des raisons personnelles de survie dans le monde politique.

M. Callaway a tenu à rappeler que le parti comptait toujours plus de 21 000 membres.

Un document obtenu par les médias entourant les conditions d'une fusion soutient qu'étant donné que M. Prentice a adopté plusieurs mesures fiscales du parti Wildrose, il était logique pour les deux partis de droite de s'unir.

Le document fait aussi état de promesses pour les membres du parti Wildrose changeant de camp qu'ils garderaient leur siège et seraient appuyés par le premier ministre afin d'être candidat pour le parti progressiste-conservateur lors des prochaines élections, prévues au printemps 2016.

La chef du Nouveau Parti démocratique, Rachel Notley, a déclaré que le document suggérait que les membres du parti Wildrose étaient plus préoccupés par leur emploi que leurs idéologies.