Une pluie de demandes de démission a accueilli le ministre des Anciens Combattants Julian Fantino à son retour à la Chambre des communes, lundi.

Les néo-démocrates et les libéraux se sont acharnés sur M. Fantino qui n'avait pas mis les pieds au Parlement depuis qu'il avait été vertement critiqué par le vérificateur général pour la façon dont son ministère a traité les anciens combattants souffrant de maladies mentales.

M. Fantino, qui était en Italie pour participer à des commémorations touchant la Deuxième Guerre mondiale, a rejeté les critiques, accusant l'opposition de vouloir «monter une campagne de peur et de dénigrement» aux dépens des anciens combattants.

Le chef du NPD, Thomas Mulcair, a qualifié l'absence de M. Fantino d'acte de «lâcheté». Il s'est demandé pourquoi ce dernier continue d'avoir la confiance du premier ministre Stephen Harper.

Le leader parlementaire du Parti libéral, Ralph Goodale, a été encore plus direct en affirmant que le ministre devrait être démis de ses fonctions.

M. Fantino s'est défendu en énumérant une liste de mesures récemment prises par le gouvernement pour améliorer le soutien offert en matière de santé mentale aux militaires des Forces armées canadiennes et aux anciens combattants.