Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Brian Gallant, a dévoilé mardi son nouveau cabinet qui compte moins de ministres, ce qui fait en sorte que bon nombre cumulent plusieurs responsabilités.

M. Gallant a été assermenté mardi, quelques semaines après la victoire des libéraux aux élections provinciales. Son parti a remporté 27 sièges et ravi le pouvoir aux progressistes-conservateurs sortants.

Un certain nombre de vétérans du Parlement ont été nommés dans son cabinet, dont Roger Melanson, qui s'occupera des Finances, Victor Boudreault, nouveau ministre de la Santé, et Donald Arsenault, qui hérite des dossiers de l'Énergie.

Le cabinet compte 13 ministres, dont M. Gallant lui-même. Le précédent gouvernement comptait 18 ministres. Des 27 libéraux élus, quatre seulement sont des femmes, et deux ont trouvé leur place dans le cabinet.

Les conservateurs ont 21 sièges, tandis que le Parti vert a réussi à élire un député, une première pour le parti.

Concernant les responsabilités multiples de plusieurs ministres, M. Gallant a fait valoir les années d'expérience de son équipe. M. Gallant lui-même s'est réservé la présidence du Conseil exécutif, l'Innovation, les Affaires intergouvernementales, l'Égalité des femmes et les Affaires rurales.

«Il n'y a aucun doute que l'expérience a été un facteur très important dans la formation du cabinet. Si vous regardez bien, plusieurs des ministres ont de l'expérience au cabinet ou d'autres expériences qui vont les aider à accomplir leurs tâches comme ministres», a dit le premier ministre.

«Par exemple, M. Melanson, qui fera du beau travail comme ministre des Finances, est aussi au ministère des Transports et de l'Infrastructure, car c'est quelqu'un qui va prendre des décisions difficiles d'un côté sur où on a besoin de faire des coupures et trouver des 'efficacités', et de l'autre, où on doit investir pour vraiment faire croître l'économie et créer de l'emploi», a exposé M. Gallant.