La proposition du Nouveau Parti démocratique (NPD) de modifier la Loi sur la clarté a créé des divisions au sein de ses rangs.

L'une des figures de proue de la formation politique, l'ancien premier ministre de la Saskatchewan Roy Romanow, affirme être en désaccord avec la suggestion du NPD selon laquelle une majorité simple pour le camp du «oui» serait suffisante pour lancer des négociations sur la séparation du Québec d'avec le Canada.

M. Romanow soutient ne pas être le seul néo-démocrate à avoir des réserves par rapport à la réforme proposée. Selon lui, plusieurs membres du parti ont des points de vue différents sur le sujet.

Le projet de loi du NPD vise à remplacer la Loi sur la clarté adoptée par l'ex-premier ministre libéral Jean Chrétien en 2000 à la suite des résultats très serrés du référendum de 1995 sur la souveraineté du Québec.

La loi stipule qu'une majorité claire de Québécois devrait voter en faveur de l'indépendance dans le cadre d'un référendum posant une question claire avant que le gouvernement fédéral ne consente à discuter des modalités de la séparation.