La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a dit avoir identifié et corrigé l'«erreur» qui a permis à deux militants écologistes de s'approcher sur scène à deux pas du premier ministre Stephen Harper, tout en refusant de dévoiler la nature du problème ou ce qui a été fait pour le régler.

Deux militants sont montés sur scène lors d'un événement dans un hôtel du centre-ville de Vancouver, lundi, alors que M. Harper prenait place pour une séance de questions et réponses avec le président-directeur général de la Chambre de commerce de Vancouver.

La police de Vancouver a indiqué qu'il n'y aurait aucune mise en accusation en lien avec cet incident, mais l'atteinte à la sécurité a suscité des interrogations sur la manière avec laquelle les deux militants ont pu s'approcher si près de M. Harper avant l'intervention des agents de la GRC.

La caporale de la GRC Lucy Shorey a affirmé que le corps policier avait déjà mis en place des changements pour s'assurer qu'une telle situation ne se reproduise plus.

L'examen de l'incident se poursuit, a-t-elle ajouté.

Mme Shorey a affirmé que la protection de représentants officiels, tels que le premier ministre, requiert un équilibre entre le devoir de protéger les élus et le droit du public à la libre expression et à l'accès à leurs représentants.

Les deux militants brandissaient des affiches attaquant le bilan de lutte aux changements climatiques du gouvernement conservateur. Ils ont été rapidement écartés de la scène, questionnés sur les lieux puis relâchés.