Avant de se tourner vers des enjeux économiques au deuxième jour de son voyage à New York, le premier ministre Stephen Harper a rencontré une adolescente pakistanaise qui est devenue un symbole international de la lutte pour l'éducation des jeunes filles après avoir été atteinte par les balles des talibans.

M. Harper s'est entretenu mercredi avec Malala Yousafzai, âgée de 16 ans, qui a été atteinte à la tête par les talibans l'automne dernier, avant d'être soignée dans un hôpital britannique. Les talibans lui reprochaient son militantisme en faveur de l'éducation des filles.

Mercredi, Malala Yousafzai a plaidé auprès des dirigeants mondiaux l'importance d'utiliser l'éducation comme un outil plutôt que d'adopter une attitude guerrière, alors qu'elle prenait part au premier anniversaire de l'Initiative mondiale pour l'éducation avant tout des Nations unies.

Elle a exhorté les pays membres de l'ONU à utiliser les livres au lieu des armes dans les zones de conflits.

«Plutôt que d'envoyer des armes, plutôt que d'envoyer des véhicules blindés en Afghanistan et dans tous ces pays qui souffrent du terrorisme, faites parvenir des livres», a-t-elle fait valoir.

Le bureau du premier ministre n'a pas voulu préciser, jeudi, la teneur de l'entretien entre M. Harper et Malala Yousafzai, soulignant qu'il s'agissait d'une rencontre privée.

Mais un responsable a par la suite indiqué que l'adolescente avait parlé de ses efforts pour promouvoir l'éducation des femmes et des filles. M. Harper l'a invitée à venir visiter le Canada, d'après ce responsable.

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