La première ministre de l'Alberta, Alison Redford, reprend son bâton du pèlerin et retourne ce mardi à Washington afin de mousser le projet d'oléoduc Keystone XL dont le sort sera bientôt décidé par l'administration du président Barack Obama.

La première ministre Redford rencontrera d'abord l'ambassadeur du Canada aux États-Unis, Gary Doer, avant de prendre la parole devant un auditoire réuni par l'Institut Brookings, un organisme s'attardant à la recherche et à la formation dans une multitude de domaines.

Mercredi, elle s'entretiendra avec des membres du Congrès américain. Elle cherchera à les convaincre de l'importance du projet d'oléoduc pour les économies des États-Unis et du Canada.

Le projet d'oléoduc d'une longueur de 1800km relierait des sites d'exploitation des sables bitumineux, en Alberta, aux raffineries pétrolières de la côte du Golfe du Mexique, au Texas.

Le projet se heurte toutefois à un puissant lobby environnementaliste aux États-Unis; d'importantes manifestations le dénonçant ont récemment eu lieu à Washington. Ce lobby a aussi été ravivé au cours des derniers mois par des déversements de pétrole lourd survenus dans des oléoducs actuels.

Alison Redford est allée à Washington en février dernier pour faire la promotion de Keystone XL. Peu après, son homologue de la Saskatchewan, Brad Wall, en a fait de même.