Justin Trudeau n'a pas voulu commenter la nouvelle selon laquelle il annoncerait dès la semaine prochaine qu'il se portera candidat à la direction du Parti libéral du Canada (PLC), tel que rapporté dans La Presse, mercredi matin.

> Direction du PLC: Justin Trudeau sera candidat

«Je n'ai rien à annoncer, je n'ai rien à dire», a lancé en français et en anglais le député de Papineau au barrage de caméras et de journalistes qui l'attendait à son arrivée au Parlement mercredi. «Je suis content de voir tout le monde en pleine forme aujourd'hui, mais je n'ai rien à dire», a-t-il conclu en souriant.

Pendant ce temps, ses adversaires politiques conservateurs fourbissaient déjà leurs armes. Le ministre Maxime Bernier a dit que l'éventuelle arrivée d'un autre Trudeau à la tête des libéraux offrirait l'occasion de rappeler les politiques moins appréciées de Pierre Elliott Trudeau.

«Ça risque de rappeler aux Canadiens quel a été le bilan de son père. Il faut dire que la politique nationale de l'énergie a été un désastre au Canada, vous le savez, et il y a d'autres politiques», a soutenu le député de Beauce.

Si M. Trudeau se lançait dans la course au leadership des libéraux fédéraux, il risquerait d'avoir à affronter le député de Westmount-Ville-Marie, Marc Garneau, qui, lui non plus, n'a pas encore annoncé officiellement ses intentions.

La militante libérale Deborah Coyne, mère de la fille de Pierre Elliott Trudeau, elle, a déjà fait savoir qu'elle sera candidate.

Les libéraux éliront leur chef au printemps. Leur choix sera connu le 14 avril prochain.