Le prochain budget fédéral n'inclura pas de changements au programme de Sécurité de la vieillesse pour les aînés, mais de tels changements sont à venir, a indiqué le ministre fédéral des Finances, mercredi.

Jim Flaherty a expliqué en entrevue avec le réseau anglais de Radio-Canada, alors qu'il était de passage en Israël, que son budget n'affectera en rien les Canadiens qui reçoivent des prestations cette année.

Le ministre doit déposer son budget en mars. Il a tenu, avec d'autres responsables gouvernementaux, des consultations pré-budgétaires au cours des derniers mois, le tout dans un contexte où le gouvernement fédéral tente de trouver des moyens de réduire ses dépenses ainsi que son déficit.

Plusieurs informations circulent sur la volonté d'Ottawa de se débattre avec la réalité des besoins financiers d'une population canadienne vieillissante et le nombre croissant de personnes retraitées, ou sur le point de quitter le marché du travail.

M. Flaherty a mentionné qu'il importait d'examiner le revenu de retraite «sous toutes ses coutures», ajoutant que l'objectif était d'assurer la «viabilité» du programme sur le long terme. Selon lui, le budget pourrait contenir des mesures qui pourraient être adoptées à l'avenir afin de préserver une telle «viabilité».

Ces commentaires laissent croire que le ministre des Finances pourrait présenter des solutions de rechange pour sabrer dans les coûts de la Sécurité de vieillesse - auquel tous les Canadiens âgés de plus de 65 ans ont droit -, plutôt que de soumettre des changements précis qui seraient applicables à un certain moment.

D'autres informations circulent à l'effet que le gouvernement conservateur voudrait hausser de deux ans l'âge de départ à la retraite, de 65 à 67 ans. Les Canadiens seraient ainsi encouragés à travailler plus longtemps et cela réduirait le nombre d'années pendant lesquelles ils pourraient recevoir des prestations du programme.

M. Flaherty a refusé de confirmer ou d'infirmer si cette avenue était considérée par son gouvernement.