La situation du logement dans les communautés des Premières nations sera à l'ordre du jour lors de la rencontre entre le premier ministre canadien et les chefs, la semaine prochaine, mais Stephen Harper affirme que la réunion n'est que la première étape d'un long proccesus pour améliorer les conditions de vie sur les réserves.

Dans une entrevue sur les ondes de CBC, lundi, M. Harper a tenté de réduire les attentes pour la rencontre - la première fois où il rencontrera les chefs des Premières nations depuis qu'il a émis des excuses officielles pour les pensionnats.

Une grande partie de la session de mardi prochain sera consacrée à des cérémonies et à des ateliers régionaux, dont M. Harper espère qu'ils se solderont par l'élaboration d'un ordre du jour pour d'éventuelles rencontres.

Environ 150 chefs sont attendus, mais plusieurs autres se joindront aux rencontres grâce à Internet.

M. Harper a indiqué que le développement économique et la gouvernance des réserves occuperont une place de choix sur l'ordre du jour. Mais il a aussi précisé que la rencontre permettra d'aborder les problèmes chroniques de logement sur les réserves.

En entrevue, il a indiqué que «des changements significatifs doivent survenir», ajoutant que les communautés du pays «sont loin d'être là où le gouvernement veut qu'elles soient et où elles doivent être».

L'éduction devrait aussi être un sujet de premier plan pendant la rencontre, mais encore une fois, les attentes sont revues à la baisse.

Un rapport important qui devait paver la voie pour des améliorations importantes pour l'éducation dans les communautés des Premières nations ne sera pas prêt à temps pour la rencontre.

Le rapport rédigé par un comité mixte nommé par le gouvernement et l'Assemblée des Premières nations devait être terminé à la fin de 2011, pour que les chefs et le gouvernement puissent discuter des recommandations lors de la réunion.

Le dépôt du rapport a été retardé jusqu'au mois de février.

Scott Haldane, le président du comité, a indiqué avoir été submergé d'informations de partout au pays. Les consultations se sont poursuivies jusqu'à la première semaine de décembre. Le comité devait ensuite rassembler les informations, écrire le rapport et le faire traduire.