Le taux de satisfaction des Québécois envers les troupes de Stephen Harper a en effet chuté de neuf points de pourcentage en un mois pour s'établir à seulement 31%. Le taux d'insatisfaction envers le gouvernement Harper frise donc à nouveau des sommets et atteint maintenant 66%. En novembre, il s'élevait à 57%.

Le taux de satisfaction des Québécois envers les troupes de Stephen Harper a en effet chuté de neuf points de pourcentage en un mois pour s'établir à seulement 31%. Le taux d'insatisfaction envers le gouvernement Harper frise donc à nouveau des sommets et atteint maintenant 66%. En novembre, il s'élevait à 57%.

C'est du moins ce que révèle un sondage CROP réalisé en ligne auprès de 1000 personnes entre le 12 et le 14 décembre. Selon la firme CROP, les décisions controversées des dernières semaines du gouvernement Harper ont plombé ses appuis de manière importante au Québec.

Ce sondage révèle aussi que la mort de l'ancien chef du NPD Jack Layton en août a laissé un grand vide sur l'échiquier politique. Si 48% des Québécois affirmaient en juin que Jack Layton était le meilleur leader pour occuper les fonctions de premier ministre du Canada, un Québécois sur deux estime maintenant qu'aucun des leaders en selle aujourd'hui n'est compétent pour occuper ce poste (26%) ou n'ose pas avancer une réponse (24%).

L'actuel premier ministre Stephen Harper est vu par seulement 18% des personnes comme le meilleur leader pour diriger le pays tandis que 15% des répondants jettent leur dévolu sur le chef intérimaire du Parti libéral, Bob Rae. Nycole Turmel, qui est chef intérimaire du NPD jusqu'au 24 mars, date à laquelle les militants néo-démocrates éliront un successeur à Jack Layton, est choisie par 9% des répondants.

Ce coup de sonde démontre aussi que le NPD demeure le premier choix des électeurs au Québec avec 36%. Le Parti conservateur et le Bloc québécois arrivent ex aequo au deuxième rang avec 22% tandis que le Parti libéral ne récolte que 16%.

Dans le cas du NPD, il s'agit d'une baisse de sept points de pourcentage par rapport aux résultats des élections du 2 mai.

Ce sondage ne mesure toutefois pas les répercussions concrètes de l'arrivée de Daniel Paillé à la tête du Bloc québécois puisqu'il a été réalisé à compter du lendemain de son élection par les militants bloquistes.