S'il est élu à la tête du NPD le 24 mars, Brian Topp compte retourner à ses racines québécoises en tentant de se faire élire dans une circonscription du Québec.

M. Topp a fait cette déclaration surprenante aujourd'hui dans le cadre d'une entrevue accordée au quotidien Toronto Sun.

Cette décision de M. Topp, qui est natif de Longueuil, saura sans doute satisfaire les députés du Québec qui l'appuient, au premier rang le député de Rosemont-La-Petite-Patrie, Alexandre Boulerice, et la députée de Gatineau, Françoise Boivin.

Dans l'entrevue au Sun, M. Topp a indiqué qu'il ne briguera pas les suffrages dans la circonscription de Toronto-Danforth, vacante depuis la mort de l'ancien chef du NPD Jack Layton en août.

«Je soutiens la nomination du professeur Craig Scott à titre de candidat dans Toronto-Danforth. Je pense qu'il fera un excellent député! Quant à moi, j'ai l'intention de me concentrer sur la course à la chefferie jusqu'à ce qu'elle soit terminée. Ensuite, je serai à la recherche d'opportunités pour me faire élire dans une circonscription québécoise, puisque notre percée au Québec a été le premier pas fondamental qui nous permettra de battre et de remplacer M. Harper lors de la prochaine élection», a affirmé M. Topp.

Cette décision de M. Topp, qui vit à Toronto depuis quelques années, intervient moins d'une semaine après le débat à Ottawa entre les neuf candidats qui briguent la direction du NPD. Cinq autres candidats doivent avoir lieu avant le congrès du NPD à Toronto, dont un débat à Québec et un à Montréal.

Les autres candidats dans la course sont les députés Thomas Mulcair, Roméo Saganah, Nathan Cullen, Robert Chisholm, Peggy Nash, Paul Dewar, Niki Ashton et l'homme d'affaires Martin Singh de la Nouvelle-Écosse.

Le NPD a causé une surprise de taille aux élections du 2 mai en remportant 59 des 75 sièges au Québec et reléguant le Bloc québécois à un statut de parti marginal avec seulement quatre sièges.