Le gouvernement fédéral encourage les corps policiers à se doter de scanners d'empreintes digitales, qui accéléreraient la vérification des dossiers criminels, mais Ottawa ne paiera pas la note.

Le gouvernement conservateur soutient que les entraîneurs, les bénévoles et les travailleurs qui s'occupent des enfants auraient accès à des vérifications policières plus efficaces et plus rapides à l'aide de cette technologie du lecteur biométrique mise au point par la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Selon le gouvernement, les appareils, déjà utilisés dans une vingtaine de municipalités, réduiraient le temps nécessaire pour vérifier les antécédents des Canadiens qui désirent travailler auprès des enfants ou d'autres personnes vulnérables.

Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Vic Toews, soutient cependant que l'achat de ces appareils -au prix variant entre 5000 et 15 000$ l'unité- est du ressort des provinces et des municipalités.

La Presse Canadienne rapportait en avril dernier que certaines églises et organismes de bénévoles avaient cessé de vérifier si les candidats étaient des délinquants sexuels ayant obtenu leur pardon, à cause des nouvelles restrictions d'accès aux banques de données de la police.

La technologie vantée par Ottawa réduirait de façon draconienne les temps d'attente, actuellement évalués à quatre mois.