Le Bloc québécois a beaucoup à apprendre des partis indépendantistes établis ailleurs dans le monde, selon le chef de la formation politique, Gilles Duceppe.

En tournée européenne où il fait la promotion de la souveraineté, Gilles Duceppe a renforcé ses liens et s'est dit vouloir puiser une certaine inspiration dans les parcours de la Catalogne, de l'Espagne, de l'Écosse.

Le chef bloquiste estime que les systèmes démocratiques différents, régit par la proportionnelle dans certains cas, amènent de nouveaux enjeux et la nécessité de former des coalitions, des manoeuvres qui ne sont pas inintéressantes selon lui.

Alors qu'il se trouvait à Édimbourg, en Écosse, le chef bloquiste a soutenu qu'il a été «très bien» reçu partout où il est allé, notamment en France où il a rencontré des membres des deux familles politiques. C'est d'ailleurs le Mouvement populaire (UMP), le parti du président Nicolas Sarkozy, qui a contacté le Bloc pour engager des relations de «parti à parti», dit M. Duceppe.

Il a toutefois mentionné que si sa formation prenait des notes, une certaine réciprocité s'imposait. Gilles Duceppe croit que le Bloc québécois peut partager ses expériences et échanger sur ses façons de faire, qu'il juge tout aussi inspirantes.

Il relève d'ailleurs que son parti a réussi à faire élire plus de députés que plusieurs États pourtant indépendants et que certains membres de l'Union européene ont manifesté une certaine surprise devant quelques réussites bloquistes.