L'aile québécoise du Parti libéral du Canada (PLC) était réunie en conseil général, samedi, à Drummondville. Il était question notamment d'une «stratégie» en vue d'éventuelles élections générales au Canada dans les prochains mois.

Le député d'Honoré-Mercier et président du caucus du Québec, Pablo Rodriguez, a expliqué que son parti ne souhaitait pas d'élections maintenant, mais qu'il devait néanmoins demeurer sur le «qui-vive». M. Rodriguez a précisé que le parti libéral a déjà choisi les deux-tiers de ses candidats pour les prochaines élections.

Marc Garneau, député de Westmount-Ville-Marie et représentant du chef libéral Michael Ignatieff au Québec, souligne que c'était aussi l'occasion de rencontrer les militants du parti et de parler de politique. Selon lui, entre 250 et 300 personnes ont participé à l'événement à Drummondville.

Le PLC entend courtiser plus que jamais les électeurs des régions du Québec. Plusieurs députés doivent d'ailleurs parcourir le Québec en octobre et novembre dans le cadre de forums publics. Ils comptent dénoncer le bilan «désastreux» du gouvernement conservateur et convaincre les Québécois qu'un «vote d'opposition» en faveur du Bloc québécois ne peut que reconduire les conservateurs au pouvoir.

Les libéraux ne sont représentés à Ottawa que par des élus de la grande région de Montréal et de l'ouest de la province.

Les libéraux ne comptent pas provoquer des élections pour le moment, selon Marc Garneau, en raison des priorités vis-à-vis l'économie du pays. Il estime cependant que le PLC est prêt et que des élections pourraient être déclenchées puisque les conservateurs ont élevé le ton, notamment avec les commentaires du premier ministre Stephen Harper après la défaite des conservateurs sur l'abolition de la section des armes d'épaule du registre des armes à feu.