La boîte de réception de courriel du premier ministre Harper a été inondée, en mai dernier, de véhéments courriels provenant de Canadiens furieux que la vérificatrice générale n'ait pas reçu l'autorisation de vérifier les comptes de dépenses des députés de la Chambre des communes.

Les centaines de messages électroniques obtenus par La Presse Canadienne aident à comprendre pourquoi les conservateurs, de concert avec les libéraux et les néo-démocrates, ont finalement plié l'échine le 15 juin, en acceptant la vérification.

Plusieurs des courriels reprochaient à Stephen Harper d'avoir été élu sur des promesses de transparence et d'imputabilité, tout en ne faisant rien pour appuyer Sheila Fraser dans sa démarche d'accès aux registres comptables de la chambre basse.

Au plus fort de la controverse, le premier ministre soutenait que c'était au Parlement et non à son gouvernement de donner suite à la demande de la vérificatrice générale.

La vérification comptable a déjà débuté, mais ne devrait pas être terminée avant la fin de l'année prochaine.