Un problème de santé dont la nature n'a pas été spécifiée empêchera l'ancienne ministre d'État Helena Guergis de témoigner mercredi avec son mari devant un comité de la Chambre des communes.

L'ancienne ministre d'État fédérale à la Condition féminine et Rahim Jaffer devaient comparaître dans le cadre de ce qui promettait d'être une réunion retentissante et inhabituelle du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires.

M. Jaffer, un ancien député conservateur, devrait toujours comparaître pour répondre à davantage de questions concernant des activités de lobbyisme illégal qu'il aurait eues.

L'avocat de Mme Guergis, Howard Rubel, a affirmé qu'un problème de santé empêchait sa cliente de témoigner devant le comité. Il a toutefois ajouté que Mme Guergis prévoyait coopérer pleinement et témoigner la semaine prochaine.

Il s'agit de la deuxième fois que Helena Guergis invoque publiquement un problème de santé. Il y a deux semaines, l'ancienne ministre d'État avait affirmé à des journalistes de sa circonscription que son médecin lui avait conseillé de réduire son rythme de travail en raison de son état de santé.

En définitive, la décision de Mme Guergis pourrait lui être favorable.

Mme Guergis semble s'être attirée la sympathie de députés de l'opposition au cours des dernières semaines.

Soutenant que l'ancienne ministre d'État a été traitée injustement, ces députés se sont faits l'écho des demandes de Mme Guergis pour que le premier ministre Stephen Harper révèle les allégations l'ayant poussé à l'exclure de son caucus et à contacter la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Les partis de ces mêmes députés avaient exigé la démission de Mme Guergis après son accès de colère dans un point de contrôle de sécurité à l'aéroport de Charlottetown.

De son côté, Rahim Jaffer devrait faire face à un feu roulant de questions au sujet d'apparentes contradictions entre son témoignage il y a près de deux mois et des informations mises au jour à propos de présumées activités de lobbyisme illégal par des représentants gouvernementaux.

M. Jaffer avait notamment dit qu'il n'avait jamais utilisé son ancienne carte professionnelle de parlementaire en faisant affaire avec des contacts de sa société de conseil, déclaration qui a ensuite été réfutée par d'autres personnes.