Les libéraux, au pouvoir au Nouveau-Brunswick, ont encore du pain sur la planche avant de faire accepter le rachat d'Energie Nouveau-Brunswick aux membres de leur parti.

Une majorité des délégués présents samedi, lors d'une rencontre biennale du parti, ont exprimé leur inquiétude face à la vente de la Société d'Etat à Hydro-Québec.

En vertu d'un protocole d'entente signé par la province, Hydro-Québec ferait l'acquisition de la majorité des actifs d'Energie N.-B., incluant les lignes de transmission et la centrale nucléaire de Pointe-Lepreau.

Alors que certains délégués ont applaudi l'entente, évaluée à cinq milliards $ et qui réduira de 40 pour cent la dette de la province, plusieurs autres se sont inquiétés des effets à long terme de la vente.

L'un d'entre eux a qualifié l'entente de faible et de teintée d'incertitude, un autre estimant que la vente devrait être soumise aux électeurs lors des prochaines élections provinciales, en septembre 2010.

Le premier ministre Shawn Graham a soutenu avoir été élu pour prendre des décisions difficiles et estime que la vente est dans le meilleur intérêt des Néo-Brunswickois.