Un autre membre de l'équipe politique du premier ministre Stephen Harper est sur le point de quitter ses fonctions.

La directrice des communications stratégiques, Carolyn Stewart-Olsen, a annoncé mercredi qu'elle prenait sa retraite. Son départ est le deuxième à survenir au sein de l'équipe des communications du premier ministre en autant de semaines.

Le directeur des communications de M. Harper, Kory Teneycke, qui s'est fait le porte-parole du cabinet du premier ministre pendant la majorité de la dernière année, avait à son tour annoncé, la semaine dernière, qu'il quitterait la scène politique au cours du mois d'août.

Carolyn Stewart-Olsen compte parmi les collaborateurs les plus loyaux de M. Harper et parmi ceux qui ont le plus d'ancienneté au sein de son bureau.

Presque tous les postes supérieurs au sein du cabinet du premier ministre ont changé de mains depuis 2008, incluant celui de chef de cabinet. Le secrétaire principal de M. Harper, Ray Novak, et son porte-parole, Dimitri Soudas, sont parmi les seuls membres du personnel d'origine toujours actifs.

Mme Stewart-Olsen, une ancienne infirmière en salle d'urgence, a travaillé étroitement avec M. Harper depuis qu'il a pris la tête de l'Alliance Canadienne - le prédécesseur du Parti conservateur - en 2002. Elle avait auparavant travaillé pour d'autres chefs de l'Alliance canadienne et du Parti réformiste.

Mme Stewart-Olsen n'était pas disponible pour commenter la nouvelle, mercredi.

Mais M. Teneycke a assuré que son départ à la retraite avait été sa décision à «100 pour cent», après plus de 15 années marquées de nombreuses crises parlementaires et d'innombrables randonnées à travers le pays en compagnie de différents chefs de parti.

M. Teneycke a par ailleurs refusé de commenter les hypothèses faisant état d'une possible nomination de Mme Stewart-Olsen au Sénat. M. Harper devrait procéder à plusieurs nominations à la Chambre haute au cours des prochaines semaines.

Celui qui demeurera porte-parole du premier ministre pendant encore quelques semaines a en outre minimisé les départs importants annoncés au cabinet. Il a fait valoir que la plupart des grands cabinets politiques vivaient un roulement de leur personnel presque complet tous les trois ans, en raison du haut niveau de stress et des longues heures de travail.