Les délégués libéraux présents au congrès biennal du Parti libéral du Canada (PLC) à Vancouver ont ouvert la porte à l'idée de faire revivre leur projet de taxe sur le carbone.

Or celui qui sera officiellement nommé chef du parti ce samedi, Michael Ignatieff, s'oppose à l'idée de ressusciter cette taxe.

Défendue par l'ancien chef libéral Stéphane Dion, la taxe sur le carbone a été abandonnée après les résultats désastreux du parti aux dernières élections fédérales.

Les délégués ont adopté samedi deux motions laissant entrevoir la possibilité de proposer une taxe sur le carbone. L'une d'entre elles demande aux libéraux de considérer «tous les mécanismes (...) incluant une taxe» pour lutter contre les changements climatiques. L'autre demande l'instauration d'une taxe sur le carbone, d'un système de plafond et d'échange ou les deux.

Les autres motions adoptées traitent du retour de l'accord de Kelowna pour les Autochtones, d'un programme national de garderies, de logements abordables et de la possibilité pour les homosexuels d'effectuer des dons d'organes.