Les centaines de manifestants canadiens d'origine tamoule demeurent campés sur la colline parlementaire.

Selon eux, la promesse du gouvernement du Sri Lanka d'un cessez-le-feu temporaire est une promesse creuse, et des centaines de Tamouls continuent d'être tués chaque jour.

Les partisans des Tamouls étaient installés tout au long de la rue Wellington, juste en face du Parlement, pour une sixième journée consécutive, dimanche.

Ils réclament la fin des attaques du gouvernement sri-lankais contre les citoyens tamouls et le groupe rebelle des Tigres tamouls, qui mène une guerre civile depuis plus de vingt ans pour obtenir l'indépendance. Les protestataires d'Ottawa disent que le gouvernement sri-lankais se livre à des actes de génocide contre la population, et veulent que le gouvernement canadien prenne des mesures concrètes pour mettre un terme au conflit.

Le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a diffusé un communiqué, samedi, dans lequel il réclamait une pause dans les hostilités, afin de permettre le déplacement volontaire et sécuritaire des quelque 100 000 civils qu'on croit piégés dans la zone des combats.

Les Tigres tamouls sont considérés comme un groupe terroriste en vertu de la loi canadienne. Des manifestants soutiennent que cette définition est basée sur des informations trompeuses fournies par le gouvernement du Sri Lanka.

Une représentante de la communauté tamoule de Toronto a reconnu que des pas avaient été faits de la part du gouvernement canadien pour favoriser la fin des hostilités, mais elle a ajouté que la foule des manifestants continuerait de protester jusqu'à ce que d'autres gestes soient posés.