Le gouvernement Harper réexamine un programme d'aide étrangère qui a par exemple accordé 103 000 $ à l'entreprise Claudel Lingerie, de Montréal, pour exploiter une manufacture de lingerie et de pyjamas pour femmes en Chine.

En vertu du même programme de partenariat d'affaires, un viticulteur de la région de Niagara-on-the-Lake, en Ontario, a touché 108 000 $ pour étudier le potentiel de production de vin de glace en Chine.

Certains se demandent pourquoi l'Agence canadienne de développement international (ACDI) continue à octroyer de l'aide à l'une des superpuissances émergentes de l'économie mondiale.

Le programme de coopération industrielle de l'ACDI, qui jumelle des compagnies canadiennes à des partenaires étrangers en mesure de créer des emplois, a fait l'objet de nombreuses critiques de la part de sceptiques et de vérificateurs. Et des responsables fédéraux se demandent si c'est là la meilleure utilisation possible de fonds dont d'autres pays plus pauvres ont désespérément besoin.

Un porte-parole de la ministre de la Coopération internationale, Bev Oda, a affirmé que le ministère souhaite s'assurer que l'argent versé en aide donne des résultats «maximums», et que le programme pourrait être revu ou déplacé.