Les chances du premier ministre libéral du Nouveau-Brunswick, Brian Gallant, de conserver le pouvoir semblent de plus en plus minces maintenant que chaque membre de l'opposition a déclaré qu'il ne souhaitait pas être président de l'Assemblée législative.

Cela laissera peu d'options aux libéraux, qui ont remporté un siège de moins que les conservateurs à l'élection du mois dernier, lorsque l'Assemblée législative reprendra ses travaux la semaine prochaine.

Le premier point à l'ordre du jour sera l'élection du président, mais personne ne veut le poste en raison du nombre restreint de députés à la législature, qui compte 49 sièges.

Si personne ne propose sa candidature à la présidence, ce qui empêcherait les libéraux de présenter leur discours du Trône, la lieutenante-gouverneure pourrait demander aux conservateurs de former un gouvernement ou réclamer le déclenchement d'une autre élection.

Même les libéraux ont publié une déclaration dans laquelle ils affirmaient que 11 membres de leur caucus n'étaient pas admissibles au poste de président, car ils siègent au cabinet, et que les 10 autres avaient signé leur « Avis de retrait » pour le poste de président.

Le chef de l'Alliance des gens du Nouveau-Brunswick, Kris Austin, a estimé que si M. Gallant réalisait qu'il ne pouvait pas obtenir un président ou gagner la confiance de la chambre, il démissionnerait. M. Austin a ajouté qu'il attendait de voir ce qui se passerait.

Aucun parti n'a remporté la majorité lors des élections de septembre et les conservateurs ont déjà prévenu que si les libéraux prononçaient un discours du Trône, ils voteraient contre.