Cinq familles canadiennes coincées au Japon en raison d'obstacles bureaucratiques ont pu finalement obtenir leur visa pour revenir au pays avec leurs bébés nouvellement adoptés.

Ryan Hoag, de Coquitlam, en Colombie-Britannique, a dit avoir reçu vendredi soir une note de l'ambassade canadienne aux Philippines, l'avisant que la demande de statut de résidente permanente de sa petite fille avait été approuvée.

M. Hoag, qui attendait un vol pour l'amener au Japon auprès de sa femme et de sa fille, s'est dit bouleversé de voir que le bout du tunnel était enfin arrivé pour sa famille.

L'avocat Alex Stojicevic, qui représente les cinq familles, a dit que le délai avait été causé par une décision du gouvernement américain de modifier ses règles concernant les adoptions au Japon. Pour y voir plus clair à ce sujet, Ottawa avait demandé un avis juridique au ministère de la Justice du Japon.

Même si les familles ont pu obtenir les visas, il semble que le Canada attend toujours d'obtenir l'avis juridique, ce qui peut placer les autres familles canadiennes prévoyant adopter un enfant au Japon dans l'incertitude, a-t-il ajouté.

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada n'a pu être rejoint.

Au début de la semaine dernière, dans un communiqué publié par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, le gouvernement fédéral dit attendre des précisions du gouvernement du Japon pour s'assurer que le processus d'adoption respecte les lois japonaises.

Selon le communiqué, le ministère dit étudier le dossier, mais ne pas pouvoir «compléter le processus dans les cas où l'adoption doit être complétée au Canada et où le transfert de la garde n'est pas confirmé par un ordre du tribunal».