Les messages d'alerte émis par les autorités pendant les émissions de télévision ou de radio lors de situations d'urgence seront maintenant aussi transmis sur les téléphones sans fil.

À compter de vendredi, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) exige que tous les fournisseurs de services sans fil participent au Système national d'alertes au public. Un message texte bilingue suivra la tonalité très caractéristique de ces alertes.

Le CRTC avait exigé en 2014 que les radios et les stations de télévision en direct diffusent ces messages d'urgence pour avertir le public des situations qui présentent « un danger imminent ou réel pour la vie » - incendie, catastrophe naturelle, menace biologique, alerte Amber, matières dangereuses, catastrophes environnementales, crise civile, menace terroriste...

Chaque année, pendant la Semaine de la sécurité civile, au mois de mai, les fournisseurs de services sans fil et les radiodiffuseurs distribueront un test d'alerte. Cette année, ce test sera diffusé le 7 mai à 9h55 au Québec et à 13h55 en Ontario ; au Nouveau-Brunswick, un test multimédia sera diffusé le 9 mai à 18h55.

Les fournisseurs de services sans fil ne factureront pas ces alertes. Sur le site du Système national d'alertes au public, on précise que les alertes sans fil sont transmises « dans un canal cellulaire exprès, distinct de ceux utilisés pour le trafic normal de messages texte et de données ».

On assure aussi que les alertes d'urgence sont transmises au moyen de la technologie de diffusion cellulaire, qui ne permet pas de recueillir de renseignements au sujet du client, de son appareil sans fil ou de sa position.

« Même si (ces alertes) ressemblent aux messages texte, ce n'en sont pas, et ces alertes ne sont pas facturées comme ces messages », précise-t-on.