De nouvelles données de Statistique Canada révèlent que les personnes aux prises avec une incapacité physique courent deux fois plus de risques d'être victimes de violences que la population générale.

Ces données, tirées de l'Enquête sociale générale sur la victimisation menée en 2014, révèlent par ailleurs que le taux de victimisation avec violence observé chez les femmes et les hommes ayant une incapacité cognitive ou une incapacité liée à la santé mentale était environ quatre fois plus élevé que celui observé chez les personnes qui n'avaient pas d'incapacité.

Par ailleurs, chez les personnes handicapées qui ont été victimes de violence conjugale, les femmes étaient toujours plus susceptibles que les hommes d'avoir subi les formes les plus graves de violence, d'avoir subi des blessures corporelles, d'avoir craint pour leur vie et d'avoir communiqué avec des services d'aide.

Statistique Canada indique que près de 40 % des personnes handicapées de 15 ans et plus qui ne vivaient pas en établissement ont dit avoir été victimes de vol ou d'agression physique ou sexuelle, un taux deux fois plus élevé que dans la population générale.

Environ 30 % des Canadiens ayant une incapacité étaient plus susceptibles d'être victimes d'un crime violent dans leur propre maison, comparativement à 17 % dans la population générale.

Donnée plus encourageante: les victimes d'un crime violent qui avaient une incapacité - et surtout les femmes - étaient plus susceptibles que les autres Canadiens d'avoir recours aux services d'aide.