La conciliation travail-vie personnelle préoccupe non seulement les travailleurs d'expérience, mais aussi les jeunes de 16 à 35 ans.

C'est ce que plusieurs d'entre eux sont venus dire lors des consultations menées dans le cadre de Ma Voix compte - cette consultation citoyenne qui a permis à 5000 jeunes de s'exprimer sur les enjeux qui les intéressent, sur 39 thématiques, durant deux mois.

Dans le cadre de ces consultations, les jeunes ont été invités à soumettre leurs propositions pour des « transformations sociales » et 10 de ces propositions ont été dévoilées mardi, au cours d'une conférence de presse à Québec.

Ainsi, entre autres, ces jeunes ont soulevé la nécessité d'abolir les obstacles à la conciliation travail-vie personnelle, et non seulement travail-vie familiale. Les jeunes ont insisté sur le fait qu'une même personne était à la fois une mère, une femme, une étudiante, une travailleuse et qu'il fallait tenir compte de tous ces aspects dans l'organisation de sa vie.

Ils ont aussi proposé de créer un lieu dédié pour la prise en charge de l'intimidation dans chaque communauté.

D'autres propositions touchent l'accès à un système de transport durable et adapté aux besoins des milieux, ainsi que l'insertion durable en emploi.

Les jeunes participants ont aussi rappelé l'importance de « valoriser la diversité pour une meilleure cohésion sociale ». « Écouter quelqu'un peut casser les stéréotypes », ont-ils fait valoir.

Les députés Jean-François Roberge (Coalition avenir Québec), Catherine Fournier (Parti québécois) et Jean Habel (Parti libéral du Québec) ont reçu ces propositions des jeunes et se sont engagés à porter leur voix.

« Il ne faut pas que ça finisse aujourd'hui ; c'est le danger. Je le reçois comme un devoir de continuer sur cette voie-là », a résumé le député Roberge.