Le quotidien torontois The Globe and Mail condamne fermement la détention temporaire et la confiscation de l'ordinateur de son correspondant en Chine.

Dans une déclaration transmise mercredi en fin d'après-midi, le rédacteur en chef de la publication, David Walmsley, a vertement dénoncé la «détention arbitraire» et le «harcèlement» dont a été victime le reporter Nathan VanderKlippe quelques heures auparavant.

Le correspondant a été arrêté par les autorités chinoises et détenu pendant plusieurs heures; on lui a confisqué son ordinateur et on a ensuite suivi sa voiture «comme s'il n'était guère plus qu'un bandit», a regretté M. Walmsley.

Il a été impossible de joindre le journaliste au moment de publier ces lignes, mercredi en début de soirée. Au courant de la journée, Nathan VanderKlippe avait relaté ses démêlés avec les autorités chinoises dans une série de gazouillis sur Twitter.

Il a précisé dans l'un de ses messages qu'il a été intercepté alors qu'il se trouvait dans la région autonome du Xinjiang afin de se pencher sur la situation sécuritaire des Ouïghours, une minorité musulmane réprimée par Pékin.