L'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées a décidé de reporter ses prochaines consultations régionales.

La semaine dernière, des groupes militant pour les droits des femmes autochtones avaient manifesté de l'inquiétude, affirmant que la commission n'avait pas adéquatement tenté de joindre les familles.

La commission tient des consultations régionales dans le but d'obtenir des conseils sur les enjeux devant être abordés au cours de ses audiences publiques qui doivent commencer le mois prochain.

L'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées a publié un communiqué, tard jeudi, indiquant avoir reçu des commentaires négatifs au sujet des consultations régionales qu'elle mène en ce moment.

«Les renseignements obtenus à Whitehorse (...) et d'ailleurs au pays ont révélé que le processus de consultation régionale doit être reformulé», pouvait-on lire.

«On nous a conseillé de réfléchir à notre démarche, afin de veiller à ce qu'à l'avenir, nous soyons en mesure de nous adapter aux besoins des différentes régions, peuples et collectivités», ajoutait-on.

Toujours par voie de communiqué, la commission d'enquête s'est dite déterminée à écouter les familles, les survivantes et les communautés.

Les prochaines consultations devaient avoir lieu à Edmonton et Thunder Bay. La commission n'avait pas fourni de nouvelles dates pour ces rencontres.

L'Enquête nationale doit tenir ses premières audiences avec les familles à Whitehorse, à la fin mai.

Les survivantes et les familles pourront alors faire part de leurs histoires.