Un homme de la Saskatchewan a été reconnu coupable de menaces à l'endroit du premier ministre Justin Trudeau.

Christopher Hayes s'est vu imposer une amende de 500 $ et une période de probation de neuf mois. Pendant cette période, il ne pourra assister à aucun événement auquel participera M. Trudeau. Il ne pourra pas non plus posséder d'arme à feu pendant trois ans.

Le 6 mars dernier, Christopher Hayes avait écrit sur Facebook qu'il allait tirer sur Justin Trudeau. Dans un autre message publié le 8 juillet, il a indiqué qu'il ne lui ferait pas de mal physiquement, mais que le premier ministre devrait mourir sous les balles.

Le juge a entendu en cour que l'homme n'avait pas été accusé par la Gendarmerie royale du Canada après son premier message, parce que les enquêteurs croyaient qu'il avait compris son erreur et que cela ne se reproduirait plus.

Dans une déclaration à la police faite après son deuxième message, Christopher Hayes s'est montré d'accord lorsqu'un agent lui a indiqué qu'il était allé trop loin.

Le juge Ross Green, de la cour provinciale, a écrit dans son jugement qu'il n'avait pas hésité en déterminant qu'une personne raisonnable considérerait que ces messages représentent une menace envers le premier ministre.

«J'accepte le fait que M. Hayes n'avait pas l'intention de tuer le premier ministre, et j'accepte aussi qu'il ait été frustré par des difficultés économiques auxquelles il faisait face lorsqu'il a écrit ces messages sur Facebook», a écrit le juge.

«Mais (...) je crois qu'il s'attendait à ce que les mots menaçants utilisés dans ses messages (...) intimident et soient pris au sérieux.»