La Défense nationale assure qu'aucun des sept soldats canadiens qui ont été soignés dans un hôpital militaire, en Irak, au cours des dernières semaines n'avait été blessé au combat.

Le ministère avait auparavant refusé de discuter de la façon dont les militaires avaient été blessés.

La major Kendrah Allison, porte-parole militaire, a déclaré par courriel que les soldats canadiens aperçus dans un hôpital dirigé par les Forces canadiennes depuis la fin novembre y étaient soignés pour différents problèmes médicaux.

Elle précise que trois d'entre eux avaient été soignés pour des maladies comme la gastro ou des « blessures environnementales » comme des coups de chaleur, tandis que quatre autres ont reçu des traitements pour des brûlures, des fractures et autres « blessures n'étant pas survenues dans un champ de bataille ».

L'hôpital a été mis sur pied pour traiter les militaires impliqués dans la bataille pour libérer la ville de Mossoul, actuellement entre les mains de Daech (groupe armé État islamique).

Mme Allison ne précise pas pourquoi l'information est maintenant révélée, alors que des représentants militaires avaient auparavant indiqué que la rendre publique pourrait enfreindre les lois protégeant la vie privée ou mettre en danger les troupes canadiennes sur le terrain.

Des porte-parole de l'opposition avaient soulevé des questions pour savoir si le gouvernement libéral tentait de cacher le fait que des soldats canadiens avaient été blessés au combat.

Quelque 200 militaires canadiens travaillent avec les forces kurdes dans le nord de l'Irak, offrant de la formation et des conseils pour lutter contre Daech. Ils ont parfois eu à ouvrir le feu sur des militants du groupe extrémiste, mais les commandants assurent que les troupes ne participent pas directement aux combats et ne tirent que pour se protéger ou protéger les forces alliées et les civils.

L'hôpital militaire a traité 120 patients depuis la fin novembre, dont les sept Canadiens et trois combattants de Daech ayant été capturés.