Après des années de retards et de dépassements de coûts, la version du F-35 que le Canada prévoit acheter est enfin prête pour le combat.

L'annonce faite mardi par l'armée de l'air américaine survient moins de deux mois après que le premier ministre Justin Trudeau eut déclaré que le chasseur furtif était loin d'être prêt. Elle représente un immense pas vers l'avant pour le controversé appareil.

Prenant la parole depuis le Pentagone, le commandant des forces aériennes des États-Unis, le général Herbert Carlisle, a admis qu'il y avait certaines choses que le F-35A ne pouvait toujours pas faire, mais que ces fonctions seraient ajoutées dans le futur.

M. Carlisle a affirmé qu'il était prêt à envoyer l'avion de combat en Syrie ou dans toute autre zone de combat si c'était nécessaire.

Les libéraux avaient promis durant la dernière campagne électorale de lancer un appel d'offres ouvert pour remplacer les F-18 vieillissants du Canada, mais ils ont depuis renoncé à cette idée.

Ils avaient aussi déclaré qu'ils n'achèteraient pas les F-35.