Les 3200 responsables de services de garde en milieu familial syndiquées à la CSN viennent d'entériner l'entente de principe qui était intervenue avec le ministère de la Famille le 30 septembre dernier.

La fédération syndicale estime avoir atteint en partie seulement ses objectifs, à cause de la rigueur budgétaire pratiquée par le gouvernement Couillard.

L'entente de principe a tout de même été entérinée à 90% par les membres.

Néanmoins, la fédération se dit particulièrement satisfaite d'avoir obtenu une analyse de la rémunération basée sur une comparaison avec l'emploi d'éducatrice en Centres de la petite enfance (CPE) non formée, au premier échelon. Il s'agissait là d'une de ses demandes.

Ces responsables de services de garde en milieu familial ont obtenu une hausse de salaire de 1 pour cent sur deux ans rétroactivement au 1er avril 2014. Ensuite, c'est une «clause remorque» qui déterminera leur rémunération. Autrement dit, elles toucheront les mêmes augmentations que celles que toucheront les employés du secteur public - qui négocient présentement le renouvellement de leurs conventions collectives avec le gouvernement Couillard.

De même, les responsables auront droit à un congé payé additionnel, mais seulement à compter du mois de décembre 2017.

D'autres clauses ont également été négociées, notamment concernant la période durant laquelle elles pourront prendre leurs congés annuels.

Lucie Longchamps, membre du comité de négociation, admet qu'«il ne s'agit pas de l'entente du siècle» vu la gestion serrée des dépenses pratiquée par le gouvernement Couillard.

La majorité des responsables de services de garde en milieu familial sont toutefois syndiquées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) par le biais de sa Fédération des intervenantes en petite enfance. La FIPEQ en représente «plus de 13 000». Celles-ci avaient déjà conclu leur entente de principe, qui avait été signée le 30 janvier dernier. Elle est en vigueur jusqu'au 31 mars 2019, indiquait-on jeudi à la CSQ.