De nouvelles mesures de sécurité pourraient être déployées prochainement sur la colline du Parlement dans la foulée du premier anniversaire des attentats à Ottawa - qui incluraient notamment un contrôle plus rigoureux des visiteurs se promenant à pied, selon un dirigeant de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Un an après qu'un homme armé eut pénétré dans l'édifice du Centre du parlement, la GRC et les autorités fédérales attendent les résultats de deux enquêtes en profondeur qui jetteront les bases des nouvelles mesures de sécurité, a révélé Gilles Michaud, commissaire adjoint à la GRC.

Il a indiqué que le corps de police voulait ainsi s'assurer de considérer toutes les menaces potentielles.

Le 22 octobre 2014, Michael Zehaf Bibeau a abattu le caporal Nathan Cirillo, qui montait la garde au Monument commémoratif de guerre du Canada, avant d'entrer dans le Hall d'honneur du parlement, où il a été tué de plusieurs coups de feu.

La GRC était responsable de l'enceinte du parlement, alors que les gardiens de sécurité de la Chambre des communes et du Sénat étaient chargés de la sécurité à l'intérieur.

Les services de sécurité ont été fusionnés et s'occupent maintenant de la sécurité partout sur la colline - une réponse directe à l'attaque du 22 octobre - pour éviter toute confusion.

Or, Recherche et développement pour la défense Canada, une agence du ministère de la Défense, travaille discrètement sur deux enquêtes qui pourraient modifier encore davantage les mesures de sécurité sur la colline et dans une trentaine d'édifices situés près de l'enceinte du parlement.

L'un de ces rapports, qui devrait être complété d'ici la fin de l'année, se penche sur la formation des gardiens de sécurité,  les exercices et les procédures de coordination des forces de sécurité nouvellement fusionnées.

L'autre enquête, qui devrait être complétée au mois d'avril, examine les autres investissements possibles dans les installations de sécurité et l'équipement, notamment.

«Je suis certain qu'ils étudient comment on pourrait mieux filtrer les visiteurs avant qu'ils ne se rendent sur la colline. Nous faisons une vérification des véhicules, mais qu'en est-il des gens? Comment pourrait-on faire cela sans limiter leur accès?», a soulevé M. Michaud.