Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, a annoncé mercredi qu'il s'excuserait au nom de sa province auprès des Autochtones qui ont été retirés de leur maison pour être confiés à des familles d'accueil non autochtones il y a 50 ans - une politique communément appelée «la rafle des années 1960».

M. Wall a toutefois indiqué que son gouvernement ne verserait pas d'indemnité financière aux victimes.

Le premier ministre a ajouté que les membres de son cabinet travailleraient de concert avec les chefs des Premières Nations au cours du prochain mois pour s'assurer que les excuses soient livrées sérieusement et qu'elles soient bien reçues au sein des communautés concernées. M. Wall n'a pas précisé à quel moment auraient lieu les excuses officielles.

À compter des années 1960, quelque 20 000 Autochtones de partout au Canada avaient été pris en charge par des agents de protection de l'enfance et redirigés vers des familles blanches.

La semaine dernière, le premier ministre du Manitoba, Greg Selinger, a présenté des excuses officielles au nom de son gouvernement et n'a pas exclu la possibilité d'offrir une indemnité aux Autochtones.

Des recours collectifs devraient être lancés prochainement en Ontario, au Manitoba, en Alberta et en Saskatchewan.