L'officier responsable de la GRC à Moncton, au Nouveau-Brunswick, affirme que la division a reçu un nombre suffisant de carabines au cours de la dernière année pour intervenir adéquatement au cours de situations à haut risque.

Dans une déclaration écrite à l'Autorité régionale de la police de Codiac, mercredi, le surintendant Paul Beauchesne a dit ne pas vouloir préciser le nombre de carabines dans le service afin de ne pas partager l'information avec des criminels dans la communauté.

La police fédérale a été critiquée pour ne pas avoir fourni à ses agents les ressources et la formation adéquates, comme des carabines de patrouille, à la suite de la fusillade en juin dernier au cours de laquelle Justin Bourque a tué trois policiers et en a blessé deux autres.

M. Beauchesne a affirmé que des membres de la Gendarmerie royale du Canada avaient été identifiés pour la prochaine série de formations sur les armes semi-automatiques, et qu'ils étaient au courant du moment de la formation.

Il a aussi indiqué que l'installation de supports à carabines dans les voitures de patrouille était en cours, et que la majorité des véhicules contiendraient cette pièce d'équipement avant la fin de la semaine.

À la mi-mai, la GRC avait été accusée d'avoir violé le Code canadien du travail, des enquêteurs alléguant que le corps de police n'avait pas fourni les armes et l'équipement appropriés pour des situations de «tireur actif».