Les militaires canadiens n'ont rien à se reprocher dans les événements qui ont conduit à la mort du sergent Andrew Doiron, en Irak, selon l'enquête menée par les Forces canadiennes.

C'était un accident, un simple cas d'erreur sur la personne, a conclu l'enquête.

Au cours d'un point de presse à Ottawa, mardi, le brigadier général Michael Rouleau, commandant des Forces d'opérations spéciales du Canada, a donné la version des faits établie par les militaires canadiens.

Le sergent Doiron et ses soldats ont fait tout ce qu'il y avait à faire, selon le brigadier général. Ils ont averti les Kurdes de leur visite. Ils sont passés en plein jour au poste tenu par les Kurdes. Mais quand ils y sont retournés de nuit, comme prévu, les combattants kurdes avaient été remplacés par d'autres qui ont pris les militaires canadiens pour des ennemis.

Les militaires canadiens estiment que l'accident s'explique par le haut niveau de tension, les Kurdes ayant été attaqués la veille et s'attendant à l'être à nouveau.

Le sergent Doiron est tombé sous les balles des alliés kurdes le 6 mars dernier.

Trois autres soldats canadiens ont également été blessés lors de l'incident.

Les combattants kurdes ont d'abord dit que les Canadiens étaient responsables de l'erreur tragique.

Une soixantaine de militaires canadiens sont en Irak pour conseiller les troupes irakiennes et les combattants kurdes aux prises avec le groupe État islamique. L'incident qui a coûté la vie au sergent Doiron s'est produit dans le nord de l'Irak, à l'ouest d'Erbil.