Les activités ont repris à l'Assemblée nationale en fin d'avant-midi, jeudi, après avoir été perturbées pendant deux heures en raison d'un appel à la bombe.

Les autorités de l'Assemblée nationale ont été averties de la présence d'une bombe à 9h18, jeudi matin. L'accès à l'hôtel du Parlement a été bloqué, bien qu'on n'ait pas évacué le bâtiment.

Peu après 11h, l'alerte a été levée et l'accès à l'enceinte parlementaire a été rétabli.

« C'est terminé, a résumé la porte-parole de l'Assemblée nationale, Noémie Cimon-Mattar. On nous informe que les fouilles dans les immeubles sont terminées et qu'il n'y a rien à signaler. »

Les députés et employés parlementaires ont été refoulés à l'extérieur de l'enceinte parlementaire dès le début de la matinée.

Deux voitures de patrouilles étaient garées devant la guérite du stationnement. Hormis ces véhicules, rien n'indique qu'une importante opération policière soit en cours de l'extérieur de l'Assemblée nationale.

L'impact de cette perturbation aura été minime sur les activités parlementaires puisque les députés ne siègent ni cette semaine ni la semaine prochaine.

La sécurité a été renforcée à l'Assemblée nationale dans la foulée de l'attentat d'Ottawa. Depuis la fin de l'automne, on compte un plus grand nombre de gardiens et de constables spéciaux à l'extérieur du parlement. Des postes de surveillance ont été aménagés près de la guérite principale.