La première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, et un haut responsable libéral rencontreront Élections Ontario cette semaine, dans le cadre d'une enquête sur des allégations de comportement illégal avant une élection partielle.

Mme Wynne a demandé à Andrew Olivier, le candidat libéral défait dans Sudbury aux dernières élections générales, en juin, de ne pas se présenter à la partielle du 5 février prochain, afin de laisser la place à un autre candidat qu'elle lui préférait.

Or, M. Olivier prétend que les libéraux lui ont offert un poste ou une nomination en échange de son retrait de la course, pour faire la place à Glenn Thibeault, qui a quitté son poste comme député du Nouveau Parti démocratique pour joindre les libéraux provinciaux.

Les néo-démocrates de l'Ontario ont demandé à Élections Ontario d'enquêter sur les allégations, soulignant qu'en vertu de la loi électorale, il est interdit de promettre un emploi ou une nomination pour encourager quelqu'un à retirer sa candidature.

Le Parti libéral a donc annoncé dans un communiqué que Mme Wynne et son directeur de campagne, Pat Sorbara, rencontreraient cette semaine les autorités électorales.

Mme Wynne a affirmé être ravie qu'Élections Ontario procède à l'enquête.

«Nous savions qu'il y avait eu une requête, nous savions qu'il y avait des inquiétudes, a-t-elle déclaré. Nous avons été très clairs sur cette interaction, sur le fait que nous n'avons fait aucune offre spécifique en échange d'aucune action spécifique, sur le fait que plusieurs des allégations faites par les partis de l'opposition sont fausses, et donc je suis ravie qu'Élections Ontario aille de l'avant et s'occupe de cela.»

M. Olivier, qui est quadraplégique et enregistre les conversations au lieu de prendre des notes, a partagé ses enregistrements avec deux libéraux, dont M. Sorbara. Mme Wynne dit ignorer si sa conversation avec l'ancien candidat a été enregistrée. Mais si c'est le cas, dit-elle, les bandes confirmeront ce qu'elle a toujours soutenu.